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23/12/2008

Erratum

laurier rose_nerium oleander - 1.jpgJ’ai feuilleté récemment « le petit guide de survie » de Ken Griffiths, en me focalisant (bien sûr) sur les usages de plantes sauvages préconisées aux apprentis robinson.
Et là surprise, tout d’abord, je ne trouve que très peu de références.
Mais beaucoup plus grave, le Laurier rose (Nerium aulander) est dépeint comme une espèce utile et comestible (?!).
Cette courte citation (extraite de Wikipédia) la présente sous un jour très différent :
« Le laurier rose est une des plantes les plus dangereuses dont toutes les parties sont toxiques (présence d'hétérosides cardiotoniques). L'ingestion d'une simple feuille peut s'avérer mortelle pour un adulte, en raison des troubles cardiaques souvent provoqués. Les circonstances d'intoxications sont le plus souvent des accidents chez l'enfant. Il a même été utilisé à des fins suicidaires et abortives. En 1808, durant la campagne d'espagne, des soldats de Bonaparte firent rôtir lors d'un bivouac des agneaux sur des broches de laurier rose, et en moururent. »

J’imagine que l’erreur provient de la traduction.
En effet, le Laurier sauce (Laurus nobilis), encore appelé Laurier des cuisinières est parfaitement utile et comestible, et parfume toutes les grillades, sans danger.

Encore une fois, la lecture de livres, la consultation de sites ou de blogs (malgré toute l’attention qu’y consacrent leurs auteurs) n’exemptent pas d’être d'une extrême prudence, en cas de doute sur l’identification d’une plante sauvage, et dans le doute de consulter systématiquement un professionnel (pharmacien..).

15:06 Publié dans NeWs, Permaculture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, santé | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/11/2008

La trame verte et bleue

cnp cergy.JPGLe nouveau Conseil national du paysage a été installé le 20 novembre 2008 par Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie et Hubert Falco, Secrétaire d’Etat chargé de l’aménagement du territoire, sous la responsabilité de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.

« Le paysage est la clé pour faire le lien entre le territoire et le développement durable. Si nous voulons réussir le Grenelle de l'environnement, il faut remettre du sensible, du ‘visuel' au cœur de nos actions d'aménagement du territoire. La qualité des espaces s'apprécie toujours, en premier, avec le regard. Nous devons développer une réelle ‘intelligence de l'espace'. C'est toute une ingénierie du développement durable qui doit se mettre en place, dans laquelle l'approche par le paysage est tout à fait structurante" a déclaré le secrétaire d'Etat en charge de l'aménagement du territoire » a pu déclaré Hubert Falco.

En pratique, trois ateliers thématiques vont être mis en place, au sein du Conseil national du paysage :
-    un atelier sur les paysages et la publicité (entrées de ville, urbanisme commercial...),
-    un atelier sur les paysages et l'énergie (énergies renouvelables, rénovation thermique des bâtiments…),
-    un atelier sur les paysages et la biodiversité et les paysages (nature en ville, trame verte et bleue, écoducs...).

trame verte.jpgQu'est ce qu'une trame verte ? une trame bleue ?

« La trame verte est un outil d’aménagement du territoire, constituée de grands ensembles naturels et de corridors les reliant ou servant d’espaces tampons, reposant sur une cartographie à l’échelle 1:5000. Elle est complétée par une trame bleue formée des cours d’eau et masses d’eau et des bandes végétalisées généralisées le long de ces cours et masses d’eau…

La trame verte et bleue est pilotée localement en association avec les collectivités locales et en concertation avec les acteurs de terrain, sur une base contractuelle, dans un cadre cohérent garanti par l’Etat…
(Ces objectifs sont…) :

- Restaurer la nature en ville et ses fonctions multiples : anti-ruissellement, énergétique, thermique, sanitaire (eau, air, bruit, déchets), prévention de l’usage de produits chimiques, esthétique, psychologique.
- Acquérir 20 000 hectares de zones humides contre l’artificialisation.
- Prévoir des bandes enherbées et zones tampons végétalisées d’au moins 5 m le long des cours et masses d’eau inscrites dans les documents d’urbanisme.
- Restaurer les continuités pour les écosystèmes d’eau douce ; effacement des obstacles les plus problématiques à la migration des poissons après une étude ayant permis de les identifier.
- Assigner aux PLU des objectifs chiffrés de lutte contre la régression des surfaces agricoles et naturelles. Un travail sur les incitations possibles pour limiter le foncier artificialisé sera effectué d’ici fin 2008 (notamment zones agricoles protégées, et fiscalité sur les sols imperméabilisés). »

Le programme est ambitieux. Mais comme beaucoup d’autres, j’espère que la crise économique tant redoutée ne viendra pas remettre en cause ces belles réformes.
La biodiversité végétale et animale est une richesse, un patrimoine à protéger, et à valoriser.

Les plantes sont notre passé, nos origines, nos racines, et tous nos futurs possibles.

source : www.legrenelle-environnement.gouv.fr/

07:03 Publié dans NeWs, Permaculture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, actualité | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook