26/11/2009
La sphaigne
L'hiver approche, la flore se fait plus discrète, mais toujours omniprésente en observant attentivement l'environnement. Au plus profond de la forêt de Montmorency, il existe une tourbière en sommeil ; la Tourbière de la Cailleuse. Ainsi nommée par les températures polaires relevées à cet endroit (en moyenne 3 fois supérieur à celles relevées sur le plateau) en Hiver. Un lieu à explorer maintenant, en particulier pour sa flore de tourbière caractéristique, et sa richesse en sphaignes.
En effet, la sphaigne est la partie vivante de la tourbière ; lorsqu'elle meurt, elle forme de la tourbe blonde ou brune, qui, après plusieurs millions d'années, se transforme en charbon, puis en pétrole. La sphaigne peut absorber plus de 20 fois son poids en eau. Ses qualités antibactériennes et ses caractéristiques physico-chimiques en font le matériau idéal pour les murs végétaux.
Sphaignes
Mousses formant des coussins verts, parfois rougeâtres, gorgés d'eau. Tiges dressées (10 à 40 cm), dotées de branches courtes. Feuilles en écailles poussant sur les tiges et les branches. Extrêmité apicale continuant à se développer et permettant à la sphaigne de se développer.
Photo/ FloraTrek 2009
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Commentaires
Pour plus d'info à propos du climat local de la tourbière de la Cailleuse, située au fond d'un trou à froid (TAF), voir: Les forums d'Infoclimat.
Écrit par : Jean-Marc Chipoulet | 05/02/2010
A noter que, en ce qui concerne les températures polaires relevées, le morceau de phrase "(en moyenne 3 fois supérieur à celles relevées sur le plateau)" n'a pas de sens. La température est descendue jusqu'à -22,0°C le 17 janvier 1985 et -2,7°C le premier juin 1975.
Écrit par : Jean-Marc Chipoulet | 26/02/2010
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